Dans un nouvel article de blog Egoprism Talent Management propose l'analyse du phénomène de Quiet Quitting.
Extrait de l'article :
Conséquence logique d’un environnement menaçant ?
Après la « grande démission » observée d’abord aux États-Unis puis en France depuis fin 2021 (520 000 démissions par trimestre dont 90 % d’emplois en CDI), sa version soft vient percuter le monde du travail : c’est la « démission silencieuse » (Quiet Quitting).
On s’acquitte honnêtement de son travail tel qu’il est défini par sa fiche de poste, mais on met son engagement en retrait. Convenons qu’une succession de menaces n’en finit pas de pousser chacun à s’interroger : pandémie, puis raréfaction de certaines matières premières cruciales, puis guerre en Europe avec sa possible escalade nucléaire et sa conséquente pénurie énergétique, puis dérèglement climatique avec son cortège de fléaux : canicule, sécheresse, incendies, inondations, récoltes compromises…
Parce que ces dangers rappellent combien l’existence est fragile et précieuse, nombreux sont ceux qui se demandent si, désormais, l’essentiel du sens de leur vie est encore à placer dans leur activité professionnelle. Le phénomène est si massif qu’il a donné lieu à 90 millions de vues sur les réseaux sociaux !