Fatigue ou usure professionnelle ? Comment faire la différence (et pourquoi c’est essentiel)
- José PEREZ GABARRON

- 29 juin 2022
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 oct.

« Je suis juste fatigué·e. Ça passera après les vacances… »
On se le dit souvent, quand la lassitude s’installe. Pourtant, après quelques jours (ou semaines) de repos, une question revient insidieusement : Pourquoi est-ce que je ne me sens toujours pas mieux ?
Ce que vous ressentez n’est peut-être plus une simple fatigue, mais une usure professionnelle. Et reconnaître cette différence, c’est déjà un premier pas vers un mieux-être durable — que ce soit pour rééquilibrer votre quotidien… ou repenser votre avenir professionnel.
1. Fatigue ou usure : une différence qui change tout
Nous connaissons tous la fatigue : celle qui suit une période chargée, une échéance importante, un rush de fin d’année. Elle est normale, naturelle, récupérable.
Une bonne nuit de sommeil, quelques jours de déconnexion ou un moment de qualité en famille, et le corps comme l’esprit reprennent du souffle.
Mais parfois… malgré le repos, la lassitude persiste.
Et ce n’est plus la fatigue du corps, mais l’usure de l’âme professionnelle.
Elle se manifeste ainsi :
Vous vous levez sans entrain, même après un week-end
Vous vous sentez étranger·e à ce que vous faites
Vous n’arrivez plus à vous projeter, même à court terme
Les petits irritants du quotidien deviennent insupportables
Vous vous demandez si vous êtes encore à votre place
C’est là qu’intervient le vrai signal d’alerte : ce n’est plus votre charge de travail actuelle qui vous épuise… mais votre rapport au travail dans sa globalité.
2. Les causes profondes de l’usure professionnelle
L’usure n’arrive pas du jour au lendemain. Elle est progressive, silencieuse, souvent minimisée.
Elle peut avoir plusieurs origines :
🔹 Un environnement qui ne respecte plus vos besoins
Une perte de sens
Une surcharge chronique sans reconnaissance
Une ambiance de travail toxique ou instable
🔹 Une évolution personnelle qui crée un décalage
Vous avez changé… mais votre poste non
Ce qui vous motivait hier ne vous nourrit plus aujourd’hui
Vos valeurs ne sont plus en accord avec votre entreprise ou votre métier
🔹 Des signaux internes qui s’amplifient
Vous doutez de vos compétences
Vous vous sentez “vidé·e” même après une journée calme
Vous perdez confiance… ou intérêt
Dans tous les cas, l’usure invite à une vraie introspection.
3. Comment savoir si c’est le bon moment pour faire un bilan de compétences ?
Un bilan de compétences n’est pas réservé à ceux qui veulent tout quitter du jour au lendemain. C’est un espace sécurisé pour faire le point, avec un regard extérieur bienveillant, neutre et professionnel.
Voici quelques questions à vous poser :
Est-ce que mon travail reflète encore qui je suis devenu·e ?
Ai-je encore envie de progresser là où je suis ?
Suis-je en train de m’adapter... ou de m’éteindre ?
Ai-je le sentiment de contribuer à quelque chose qui me parle ?
Qu’est-ce que je tolère aujourd’hui… que je n’aurais jamais accepté avant ?
Si ces questions font écho… c’est peut-être que l’heure est venue de revenir à vous.
4. La tentation de “tenir encore un peu” (et pourquoi c’est risqué)
La plupart des personnes qui s’usent au travail sont des professionnel·les engagé·es. Justement parce qu’elles veulent bien faire, elles repoussent sans cesse le moment d’écouter les signaux.
Mais "tenir encore un peu" peut mener à l’effondrement silencieux : le burn-out, la perte de confiance, la rupture du lien à soi.
Faire un travail de clarification avant d’en arriver là, c’est préserver ses ressources, sa santé et ses options d’avenir.
5. L’été, un moment clé pour se poser les bonnes questions
Les vacances sont un sas, une parenthèse.
Elles peuvent être un temps propice à l’introspection, sans pression, sans enjeu immédiat.
C’est justement le bon moment pour :
Observer ce qui revient dans vos pensées quand tout ralentit
Noter vos envies, vos idées, vos manques
Imaginer ce que pourrait être un quotidien plus aligné
Et pourquoi pas… préparer un rendez-vous avec vous-même, sous forme de bilan de compétences ou de coaching.
Et si vous commenciez par vous écouter ?
L’usure n’est pas une fatalité. Elle est souvent le signe que quelque chose en vous aspire à un nouveau chapitre.
Il n’est pas forcément radical. Il peut être progressif, doux, ajusté.
Mais il commence toujours par une question sincère :
Est-ce que je me sens encore vivant·e dans ce que je fais ?
Si la réponse n’est pas claire, alors il est peut-être temps de faire le point.
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