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Clarifier sans renoncer : comment faire des choix sans s’abandonner

  • Photo du rédacteur: RH Talents
    RH Talents
  • 13 juin
  • 3 min de lecture

choisir n'est pas renoncer

Quand une personne me dit "je suis perdu-e", je l’écoute, bien sûr. Mais très souvent, ce n’est pas une perte, c’est un débordement.


Pas une absence de direction, mais une abondance de possibles.


C’est le cas de beaucoup de personnes en reconversion, en transition, ou en quête de sens : elles ne sont pas indécises… elles sont pleines.


Plein·es d’envies, de valeurs, de critères, de talents, de projets, de "et si".


Et face à cette profusion intérieure, on peut vite se sentir bloqué·e.


L’excès d’idées n’est pas un problème, c’est une richesse


Non, ce n’est pas un défaut d’avoir plusieurs idées, ni une incapacité à se poser. C’est même souvent un signe de vitalité, de créativité, d’intelligence en mouvement.


Vouloir trop de choses, c’est la marque d’un esprit qui capte, ressent, aspire. Mais ce qui crée de la confusion, ce n’est pas l’excès d’envies…C’est l’absence de filtres.


Ce que je veux ne s’oppose pas à ce que je peux faire


Souvent, on croit qu’on doit choisir entre ses rêves et la réalité. Entre le désir et la faisabilité. Mais c’est une vision binaire… et surtout paralysante.


👉 La vraie question n’est pas “Qu’est-ce qui est possible ?”

👉 C’est “Qu’est-ce qui est vivant ET faisable pour moi, ici et maintenant ?”


Il ne s’agit pas de réduire ses ambitions, mais de régler la focale. Et pour ça, il faut apprendre à faire des arbitrages conscients, pas des renoncements subis.


3 questions puissantes pour faire émerger l’essentiel


Voici trois questions que je propose souvent en coaching, lorsque le mental tourbillonne et que tout semble urgent / important / désirable.


1. Qu’est-ce que je ne veux plus, quoi qu’il arrive ?

On croit souvent que les choix viennent du “oui”. Mais parfois, c’est le “non” qui trace la vraie frontière.

Quels environnements, missions, rythmes, relations, contextes sont devenus intenables pour toi ?

2. Qu’est-ce qui me nourrit durablement ?

Pas ce qui te stimule à court terme. Pas ce qui flatte l’ego. Mais ce qui te ressource profondément, encore et encore, depuis des années.

À quoi tu reviens naturellement quand tu veux te recentrer ? Qu’est-ce que tu pourrais explorer encore pendant 10 ans sans te lasser ?

3. Qu’est-ce que je peux déjà mettre en œuvre, à petite échelle ?

Ce n’est pas parce que tu n’as pas tout qu’il faut attendre.

Quelle version réduite, expérimentale ou légère de ton idée pourrais-tu tester dès maintenant ?Avec peu de moyens, peu de risque, juste pour voir.

👉 Ce test-and-learn doux permet de valider sans s’engager à vie.


La méthode des arbitrages : choisir sans s’abandonner


Je travaille souvent avec un outil simple :👉 la carte des arbitrages.


On y met :


  • ce qui est non-négociable (valeurs, contraintes de vie)

  • ce qui est désirable (envies, ambitions, curiosités)

  • ce qui est compatible avec l’ici et maintenant


Et entre les trois, on cherche une zone de rencontre. Pas un compromis mou, mais une priorité vivante, en lien avec soi.


Ce n’est pas figé. C’est un choix d’aujourd’hui, pour aujourd’hui. Un point de départ, pas une cage.


Choisir, ce n’est pas rétrécir


Faire un choix, ce n’est pas s’amputer. Ce n’est pas se réduire. C’est honorer ce qui fait le plus de sens maintenant, dans cette version de toi, à cette étape.


Et souvent, c’est le fait de mettre en mouvement une option qui permet à d’autres de se révéler, plus tard, autrement.

Vous n’êtes pas trop. Vous êtes juste en train de chercher un cadre à votre richesse.



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