Changer de métier : ce moment où l’on sait qu’il faut bouger… sans savoir par où commencer

Il y a ce moment.

Un moment si particulier, si universel, que presque tout le monde finit par le traverser un jour.

Je l’ai vécu.

Je le vois chaque semaine chez celles et ceux que j’accompagne.

C’est ce moment où quelque chose se dérègle, tout doucement, où l'envie de changer de métier intervient.

Quand l’envie de changer de métier apparaît … sans mode d’emploi

Au début, c’est juste une sensation.

Un léger inconfort.

Un matin où l’on soupire avant de démarrer la journée.

Un « à quoi bon » qui vient s’inviter dans nos pensées.

Une énergie qui s’effrite.

Puis l’idée germe :« Ce n’est plus ça. »Sans savoir encore ce que ça pourrait être.

On regarde autour de soi. Certains avancent avec des plans clairs. D’autres semblent épanouis.

Et nous, on reste là, figés.

Avec cette conviction paradoxale :Je sais que je dois bouger… mais je ne sais pas par où commencer.

Le flou intérieur qui paralyse

C’est là que naissent les grandes questions, celles qui tournent en boucle :

• Et si je me trompais ?

• Quelles sont mes vraies compétences, celles qui ont encore du sens pour moi ?

• Et si je faisais fausse route ?

• Comment ne pas tout remettre en cause brutalement ?

L’esprit s’emballe.

On fait des listes, des tests, on lit des articles… sans parvenir à trancher.

Parce qu’au fond, ce n’est pas de réponses toutes faites dont on a besoin.

C’est de clarifier ce qui compte vraiment.

D’aller chercher plus loin que le CV, les titres, les expériences.

Ce que chacun cherche, au fond de lui

Ce que je vois chez presque tous ceux qui traversent ce moment, c’est une quête bien plus profonde :

👉 Retrouver du sens.

👉 Se sentir utile, à sa juste place.

👉 Rebrancher ses envies avec ses talents.

👉 Se projeter à nouveau avec envie et sérénité.

Pas pour tout révolutionner nécessairement.

Mais pour ne plus avancer à contre-courant de soi-même.

L’étape la plus difficile… et la plus belle

Ce flou, cette zone de turbulence, c’est souvent un passage obligé.

Et paradoxalement, c’est aussi le signe que quelque chose en nous est en train de se réveiller.

Un besoin d’alignement.

Une envie d’oser.

Ce premier pas, le plus difficile, c’est d’accepter de se poser ces questions.

De prendre ce temps pour soi.

De s’autoriser à envisager d’autres possibles.

C’est exactement à cet endroit que j’accompagne celles et ceux que je reçois en bilan de compétences chez RH Talents.

Non pas pour leur donner des réponses toutes faites, mais pour les aider à retrouver ce cap intérieur.

Parce qu’une fois que la clarté revient, les décisions suivent naturellement.

José Perez Gabarron

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